Notre Dame de Bonsecours : mon avis

Notre de Dame de Bonsecours Paris avis

Incroyable mais vrai, le Chiquito va bientôt avoir un an ! L’occasion de mesurer le chemin parcouru et de faire un retour en arrière sur les derniers instants de la grossesse et sa naissance. Voici notre expérience à la maternité Notre Dame de Bonsecours de l’Hôpital Saint-Joseph à Paris XIV.

La maternité Notre Dame de Bonsecours en bref

La maternité NDBS fait partie du groupe hospitalier Saint-Joseph. C’est un établissement de niveau 2B, c’est-à-dire qu’il prend en charge les prématurés à partir de 31SA et 1,2 kg.

C’est une grande maternité : d’après les chiffres, entre 3500 et 4000 bébés y naissent chaque année. Du fait de sa popularité, j’ai toujours trouvé qu’il y avait du retard dans les rendez-vous. Pensez à amener un livre ou des sudokus pour ne pas vous ennuyer en salle d’attente !

Elle se trouve dans le 14e arrondissement, à proximité des stations de métro Plaisance et Porte de Vanves (aaah, la ligne 13 !). A l’époque, j’habitais Vanves, qui jouxte le 14e, et il m’arrivait d’aller à mes rendez-vous à pied.

Les locaux sont modernes, clairs, propres et accueillants. Pour moi c’était vraiment important. #fengshui 😀

Le suivi de grossesse à Notre Dame de Bonsecours

Il est recommandé de s’inscrire rapidement à la maternité. Je l’ai fait à 10SA environ. Auparavant j’avais demandé conseil à la sage-femme de ma PMI de secteur car je ne savais pas bien quel établissement choisir.

Autour de moi, il y avait plusieurs possibilités : Necker, Montsouris, Sainte-Félicité et Notre Dame de Bonsecours. J’ai choisi cette dernière car son niveau 2 me satisfaisait. Sa proximité (moins de 10 minutes en voiture) et sa bonne réputation ont fait le reste.

Jusqu’au troisième trimestre de grossesse, j’ai été suivie par une sage-femme libérale (dans le merveilleux cabinet Bien Naître). Ensuite, il est obligatoire de réaliser ses derniers rendez-vous à la maternité.

Il est possible de faire tout son suivi sur place ainsi que ses échographies.

J’ai donc été en contact avec du personnel administratif, des infirmières, deux sages-femmes et une anesthésiste (à qui je n’ai rien dit de ma volonté de me passer de péridurale, eh eh). Toutes ont été très professionnelles et sympathiques.

Suivi de grossesse à Notre Dame de Bonsecours : très bien.

L’accouchement à la maternité Notre Dame de Bonsecours

Trois semaines avant ma DPA, j’ai commencé à avoir des contractions en début de nuit. Rapidement, elles se sont faites régulières et rapprochées tout en restant supportables. Mon mari a appelé la maternité : la sage-femme nous a conseillés de venir pour un examen.

7 minutes plus tard en Uber dans un Paris désert, nous sommes arrivés à NDBS. Très rapidement, nous avons été pris en charge (enfin surtout moi !). Après une prise de tension, un monitoring et quelques formalités administratives, nous sommes allés en salle de naissance. Les contractions étaient rapprochées et suffisamment fortes pour que je commence à respirer en 3/6.

Je ne sais pas si tous les futurs parents sont dirigés directement en salle de naissance. Peut-être que les femmes dont les contractions sont encore irrégulières occupent d’abord une chambre plus classique ?

En salle de naissance

La salle de naissance était assez classique, très « hôpital », pas franchement cosy. Nous avons rencontré la sage-femme, Léa, qui a été parfaite de A à Z. Je lui ai fait part de mon projet de naissance à l’oral. Information clé : pas de péridurale. Elle a été d’accord pour tout.

Elle m’a examinée, le col était déjà à 4. Joie !

Une élève-infirmière et sa tutrice sont venues me poser un cathéter bouché. Pas du premier coup malheureusement 😀

La sage-femme m’a apporté un ballon. Les fils du monitoring étaient suffisamment longs pour que je puisse me déplacer. Sans surprise, la position allongée était la pire !

Tout au long du travail, elle est venue nous voir régulièrement. J’ai su après la naissance qu’il y avait eu sept accouchements cette nuit-là ! Nous avons donc géré ces heures seuls, ce qui nous allait parfaitement car nous étions bien préparés.

Ce que j’ai particulièrement apprécié avec cette sage-femme, c’est qu’elle n’a jamais prononcé le mot « péridurale » à partir du moment où elle a su que je je voulais accoucher naturellement. Elle m’a proposé des changements de position qui ont été très efficaces.

Lorsque le travail a stagné un peu, elle m’a proposé de percer la poche des eaux. J’ai refusé. Sans le savoir j’étais en pleine phase de désespérance. Signe que la délivrance était proche !

Pour l’arrivée du Chiquito, elle a appelé une infirmière. J’étais installée sur le côté gauche, position souvent proposée à NDBS. J’ai pu attraper mon bébé et le garder sur moi deux heures.

J’ai eu un très bel accouchement et l’immense privilège qu’il se déroule selon mes souhaits.

Salle de naissance : parfait !

Les suites de naissances

Après le peau à peau, une aide-soignante de suites de naissances est venue m’apporter un morceau de sucre. Elle m’a proposé d’aller prendre une douche. Le bonheur de l’accouchement naturel ! Lors de la naissance de mon premier fils, sous péridurale, je n’aurais pas pu me lever si tôt.

Ombre au tableau : elle m’annonce qu’il n’y a plus de chambre individuelle à l’étage des suites de naissances.

A l’inscription, il faut préciser que l’on souhaite une chambre individuelle. Néanmoins, il n’y a aucune certitude d’en avoir une. Cela dépend des entrées et des sorties.

En fin de compte, je n’ai jamais pu avoir de chambre individuelle. J’ai partagé ma chambre avec deux mamans (la première a eu une chambre individuelle et a été remplacée par une autre). Elles étaient toutes les deux agréables mais j’ai été gênée de cette promiscuité. Notamment du fait d’entendre les médecins faire leurs comptes-rendus. J’étais mal à l’aise d’être là lors de cette transmission d’informations qui ne me concernaient pas.

Concernant le personnel en suites de naissances : j’ai trouvé les infirmières, sages-femmes et autres professionnelles avenantes.

En revanche, il m’a semblé qu’il n’y avait pas une grande unité dans le service. Les informations étaient parfois contradictoires. La jeune maman qui partageait ma chambre a dû être déroutée par les conseils donnés par différentes personnes au sujet de son premier enfant : « ne l’allaitez pas trop longtemps« , « réveillez-le pour l’allaiter » ! Et le magnifique « 4,2 kg ?! Mais il faut arrêter de faire de gros bébés, hein !« . Au secours !

On m’a laissée « tranquille » car le Chiquito était mon deuxième enfant et que l’allaitement a tout de suite bien démarré.

Côté pratique, les plateaux repas n’étaient pas 4 étoiles mais peu importe. J’attendais le petit déjeuner avec impatience… chacune sait que les nuits à la maternité ne sont pas exceptionnelles.

Suites de naissances : peut mieux faire

La sortie précoce

Comme ma grossesse n’était pas pathologique, l’équipe m’a parlé de la sortie précoce pendant le suivi. Je n’étais pas pour à l’origine, car il me semble que le séjour à la maternité est une parenthèse agréable et nécessaire.

Finalement, la chambre double m’a convaincue de demander la sortie précoce ! Le Chiquito est né un jeudi au petit matin et le samedi suivant, nous sortions vers 17h.

Il avait repris du poids, n’avait aucun problème de santé. De mon côté j’allais aussi très bien, malgré la fatigue et les muscles endoloris.

Sortie précoce : très bien

Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas !

En définitive, je recommande cette maternité, au moins à la lumière de mon expérience.

Je m’y suis sentie comprise et accompagnée, ce qui n’était pas évident dans un établissement où le taux de péridurale dépasse les 90% ! En revanche, le chef de service s’engage pour limiter les épisiotomies à la stricte nécessité, m’a indiqué une sage-femme.

Connaissez-vous cette maternité ? Si vous y avez accouché, qu’en avez-vous pensé ?

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