Bref, j’ai un bébé

Je n’ai pas fait de nuit complète depuis des semaines. Ni même réussi à dormir plus de quatre heures d’affilée.

• Mettre du mascara ou de l’eyeliner est hors de question. En revanche, je remets du blush plusieurs fois par jour (avant de sortir affronter le monde).

• Finis balconnets et dentelles. Mes soutien-gorges d’allaitement se battent en duel pour savoir lequel des deux est le moins moche.

• Je me couche à 21h30 dernier carat. Si je me sens l’âme aventureuse je lis jusqu’à 22 heures.

• Chance de Chanel est remisé au fond d’une boite. Pour le moment, mon parfum c’est Lait Maternel (caillé).

• Faire une détox de sucres est le cadet de mes soucis. Le chocolat et les crêpes sont mes amis.

• Mis bout à bout, tous les cheveux que j’ai perdus pourraient faire le tour de la Terre. Deux fois

• J’ai développé la vue de The Sentinel : je repère les signes de fatigue plus vite que mon ombre.

• Le calcul mental sexagésimal n’a plus de secret pour moi : « s’il fait un cycle de 45 minutes, il se réveillera à… et s’il en fait deux, je peux compter sur une sieste jusqu’à... »

• Je range la tétine. Pour de bon. Puis je la ressors. Parce que bon.

… MAIS

• C’est moi qui ai le plus souvent le bonheur de venir le chercher lorsqu’il babille dans son lit après la sieste.

• J’ai l’oeil humide quand je regarde les montages photos que me concocte mon Iphone (tout seul, sans rien lui demander). Qu’il a grandi !

• Il met sa petite tête dans mon cou, tout endormi après une tétée nocturne, lorsque j’attends qu’il fasse son rot pour retourner sous la couette chaude.

• Quand j’arrive à le faire rire, j’ai l’impression d’être la reine du monde.

• C’est à moi qu’il fait des oeillades énamourées quand il tète ou que je le masse.

• Il a fait du Niño un grand frère. On n’en est pas peu fiers.

Bref, j’ai un bébé.