Du vélo sans petites roulettes du premier coup

velo sans roulettes enfant

Cet été, nous avons emmené le Niño à Décathlon pour acheter son premier vélo « de grand ». C’est-à-dire sans roulettes. Il est monté sur la selle, a appuyé sur la pédale et a roulé dans le magasin. Sans chanceler, ni tomber. Comme s’il en avait fait toute sa vie ! Je vais vous révéler son secret. Suspense !

Du trotteur au vélo, voici les moyens de locomotion du Niño.

Un trotteur d’aide à la marche

Bon, avec le recul ce n’était pas du tout orienté « motricité libre ». Ce trotteur Fisher Price de seconde main nous a été donné. Pendant quelques semaines, le Niño a consolidé sa marche en l’utilisant, en faisant des aller-retours dans le couloir.

Quand il a grandi, j’ai rabattu le siège pour qu’il s’y assoie et s’en serve comme porteur.

Une voiture Vilac

Comme elle est belle ! Je pense qu’elle plait au moins autant aux parents qu’aux enfants, non ? Malheureusement, j’ai l’impression que nous avons loupé le coche pour que le Niño en profite vraiment.

Quand il avait la taille pour s’y asseoir et avoir les jambes correctement fléchies, il n’avait pas tout à fait la technique pour se propulser. Quand il a fini par l’acquérir, il était devenu trop grand pour être à l’aise dessus…

Je me rappelle d’avoir tenté une sortie avec le Niño et sa voiture sur les trottoirs de Barcelone. Bof. Les pavés de petite taille ne rendaient pas le trajet très fluide. Et qui a remonté la Carrer Padilla avec l’engin à bout de bras ? Soy yo, Bibi !

La trottinette évolutive Globber : la meilleure invention !

Elle est arrivée à point nommé pour le deuxième anniversaire du Niño. A l’époque il n’avait plus vraiment envie de s’installer dans la poussette. Ce n’est pas pour autant que nous avions toujours le temps de marcher à son rythme ! La trottinette Globber était une transition idéale.

Nous l’avons montée en position assise avec manche de direction. Nous l’avons beaucoup utilisée de cette manière. Pour les enfants, il y a tout de même une sensation de maîtrise de l’engin et d’apprentissage de l’équilibre. Ils peuvent aussi commencer à pousser avec leurs pieds.

Nous avons équipé le Niño d’un casque, davantage pour l’habituer à le porter dans le futur plutôt que par crainte d’une chute.

Un peu avant ses trois ans, il a demandé à passer en position trottinette car il voyait les enfants en faire au parc. En l’espace de deux jours, il avait trouvé son équilibre.

Il va avoir cinq ans et l’utilise toujours. Elle s’est un peu décolorée mais pour le reste elle est encore en très bon état et servira pour le Chiquito dans peu de temps.

Elle coûte environ 90€, ce qui n’est pas donné. C’est une bonne idée de cadeau commun à faire offrir son enfant. Il doit aussi y avoir de bonnes occasions sur le Bon Coin.

La draisienne Puky

Le cadeau de Noël juste avant les quatre ans du Niño.

La marque allemande Puky est incontournable lorsque on parle de draisiennes. Le modèle ultra léger LRM est le plus connu.

J’ai fait le choix d’un modèle plus grand et plus lourd. Pourquoi ? Je voulais vraiment une transition de qualité entre la trottinette et le vélo. Le modèle LRXL l’a permis : la draisienne est certes plus lourde que le petit modèle mais elle est aussi hyper stable. Elle a une béquille et un frein. La classe au parc, quoi !

Ce qui fait la différence avec les modèles Décathlon : le marche pied sur lequel l’enfant peut poser les pieds lorsqu’il trouve son équilibre. Le Niño faisait plusieurs dizaines de mètres sans toucher le sol avec ses pieds. D’après moi, c’est ce qui lui a permis d’être tout de suite à l’aise à vélo.

Elle coûte une centaine d’euros, c’est encore un budget mais la qualité est exceptionnelle. Nul doute qu’elle servira à son petit frère et à ses cousins/cousines !

Se perfectionner à vélo

Avoir fait de la draisienne avant d’avoir un vélo présente l’avantage de bien tenir en équilibre. En revanche, pour le démarrage et le freinage, c’est plus compliqué. Au début, le Niño avait un peu de mal à donner le coup de pédale d’impulsion. Comme avec la trottinette, il a plutôt tendance à ruiner ses baskets en freinant plutôt que d’utiliser ses freins. Mais on y travaille !

Prochaine étape aux beaux jours, faire de plus longs trajets à vélo et pédaler en danseuse. Et peut-être installer un klaxoon cucaracha 😀

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *