Parentalité positive : restons calmes !

La parentalité positive ou communication bienveillante par Maman Rookie

« Communication bienveillante », « parentalité positive », « éducation bienveillante »…depuis quelques semaines, je m’intéresse à ces sujets et les applique à la maison. J’avais déjà entendu parler de ces thèmes mais n’y avais pas porté beaucoup d’attention, en grande partie car je n’étais en difficulté avec le Bébécito. Et puis, il a grandi, et j’y suis revenue. En courant ! En quelques mots, je définirais la parentalité positive comme l’éducation sans recourir aux punitions, aux cris et aux tapes.

On n’est pas sérieux quand on a 28 mois

A 2 ans et quatre mois, el Niño n’est plus un petit bébé depuis longtemps. Depuis quelques mois il gagne vraiment en autonomie (« seul, seul »), parle de mieux en mieux, se débrouille comme un chef au parc et dort dans un lit sans barreaux. C’est un petit garçon qui nous étonne par ses progrès quotidiens. A cet âge-là (j’entends « terrible two » dans le fond de la salle), on se construit aussi en opposition aux autres : aux copains et bien sûr aux parents.

Le début des ennuis ?

Depuis le début du printemps, approximativement, j’ai trouvé le Niño plus agité, plus prompt à manifester physiquement sa colère, à taper pour évacuer son excitation, à dire non et surtout à sortir du lit à tout bout de champ au moment du coucher alors que nous avions été les chouchous du dieu du sommeil depuis ses 6 mois. Aïe, je me suis trouvée désemparée devant ces évolutions : il m’est arrivé d’hausser le ton, de carrément crier et même de donner des tapes sur la couche (sur les fesses, oui, mais la couche ça protège un peu !) à force d’exaspération. Après un weekend de hauts et de bas, je suis tombée par hasard sur une vidéo sur le site de la CAF (eh oui, le retour en France fait que j’y passe du temps !), « bien grandir avec l’éducation bienveillante ». : C’était une parfaite entrée en matière, bon équilibre entre explications théoriques, notamment au sujet des neurosciences, et mises en pratique. Le sujet est extrêmement vaste, mais la bonne nouvelle c’est que des dizaines de professionnels mettent leur savoir à disposition sur Internet ou dans des ouvrages.

Les ressources sur la parentalité positive

Si le sujet vous intéresse, le livre d’Isabelle Filliozat « J’ai tout essayé » est particulièrement clair et motivant. Les illustrations d’Anouk Dubois sont parfaites pour mieux comprendre les situations potentiellement conflictuelles du quotidien.
Bien sûr, YouTube regorge de ressources : cherchez les conférences de Catherine Guéguen ou encore les pastilles d’Horizons Familles. Enfin, le site Apprendre à éduquer est une vraie mine d’informations.

Quels résultats ?

Après un mois et demi de « pratique », la mise en place de principes de parentalité positive a permis à toute la famille de s’apaiser. Attention, je ne dis pas que tout est rose en permanence, mais la communication bienveillante désamorce la quasi totalité des conflits. Je me suis rendu compte que ces derniers n’émanaient pas seulement du Niño ! Parfois moi ou son père campons inutilement sur nos positions sans nous poser de questions. La méthode rationnelle, équilibre entre laxisme et forte autorité, est la clé pour contenter les deux parties. Un exemple : quitter le parc le soir est souvent source d’énervement. Le Niño veut rester regarder l’eau, attraper des bâtons, monter sur les murets, alors que j’ai envie de rentrer pour me reposer (ou plutôt préparer le repas, donner le bain, ah ah !). Avant j’aurais employé la force et haussé le ton pour qu’il remonte sur sa trottinette. Maintenant je me dis que 5 minutes de plus ne feront de mal à personne. Il est heureux de musarder et moi je peux prendre le temps et me poser (tout en le surveillant bien sûr).
J’ai un tas d’exemples pratiques, mais l’article serait trop long s’il fallait tous les citer. Si cela vous intéresse, dites-le moi en commentaires et je développerai la mise en pratique de la parentalité positive à la maison.

Et vous ? Connaissez-vous la parentalité positive ? La mettez-vous en oeuvre en famille ?

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